L'heure du premier bilan

Voilà déjà trois mois que je suis ici. Soit, la mi-parcours pour le stage mais pas tout à fait pour le séjour australien puisque je me réserve 3 semaines de vacances en juillet. Déjà 2 saisons à mon actif : l'été très très chaud et humide et le début de l'automne. D'habitude, l'automne rime avec mon anniversaire, pas cette année (heureusement d'ailleurs).

Alors, comment avance le boulot ?

Après avoir fait quelques réveils très matinaux en janvier et en février, mars a été beaucoup plus calme de ce point de vue là. Mais ça a été mon mois le plus chargé et tant mieux. Parce que franchement, rester devant son écran d'ordi à pas savoir quoi fouttre, c'est très frustrant. On peut dire que depuis que je suis partiellement intégrée dans l'équipe des jus de fruits, je suis mieux mentalement. Je travaille avec plus de personnes, je commence à connaître mes collègues, on m'invite à des fêtes, des anniversaires, on me donne des conseils. Bref, ça devient beaucoup mieux que mes débuts hésitants où je commençais à me demander où j'avais bien pu mettre mes capacités de techniciennes pendant ces 2 années à l'INA...mais non, ça revient. C'est comme l'anglais d'ailleurs. Je lis en anglais, je bosse en anglais, je regarde la TV, les films, tout en VO. Seul hic oui, je vis seule. Mais bon, je l'ai choisi et finalement, ça a ses avantages. Résultat, ça progresse, en vocabulaire, en grammaire et en rapidité (même si j'essaie de maitriser le reste avant le débit).

Et même parfois, parfois...j'aime bien Melbourne ! C'est très ponctuel en fait. Le temps, les températures, ça joue énormément sur moi ici, alors qu'à Paris, je m'en fiche un peu. Alors, quand il fait beau (aujourd'hui), qu'un groupe de jeunes d'environ 15 ans se met à jouer de la musique comme il peut dans LA rue commerçante de Melbourne en criant plus qu'en chantant, que tout le monde s'arrête pour regarder, sourire et finalement, jeter la pièce, bah on peut dire que je passe un bon moment. Idem quand le conducteur du tram plaisante et donne ses "bons plans du week-end" aux voyageurs dans son micro.

Comme diraient...."pourvu que ça doure".