mardi 29 mai 2007

Les vacances, suite et fin


10 mai – Ned Kelly, ce héros (Old Melbourne Gaol & State Library)

Au lendemain d’Uluru, je me sens encore d’humeur morose mais il reste une semaine de vacances donc il faut en profiter et oublier les petits tracas de la veille.
Pour remonter le moral, rien de mieux que la prison n’est-ce pas ? « Gaol » est du vieil anglais et veut dire « Jail » donc prison. Ca fait un petit moment que je voulais y aller. Mes collègues m’en avaient dit beaucoup de mieux (quoi ? du bien d’une prison ?) oui, paraît-il la visite vaut le coup. Donc, on rentre et on arrive direct dans les couloirs de la prison sur trois étages. Presque toutes les cellules sont ouvertes, certaines sont vides (mais l’impression de rentrer dedans reste la même..bouuhh ça fait peur) et d’autres abritent des panneaux expliquant quel meutrier/arnaqueur a vécu ici, photos et moules de visage sur lit de mort à l’appui. Il y a même des répliques de la fameuse armure de Ned (Edouard) Kelly, le fameux bushranger australien. Et puis, on peut même se prendre en photo avec l’armure (warff warff, c’est marrant !). C’est vraiment un musée sympa où l’on peut faire « comme de vrai » en se prenant en photos dans les cellules à travers la petite lunette dans la porte.
Après le pique-nique de rigueur, direction la State Library pour suivre une visite guidée. Alors là, GEANT. La visite a bien sûr eu lieu en anglais alors avec papa, on traduisait à maman pour qu’elle ne se sente pas complètement déconnectée. Le guide était génial, parlait clairement, faisait souvent des références à la France dans son speech. On a même pu voir LA vraie armure de Ned Kelly (on pouvait pas l’essayer celle-là) mais le casque était un faux parce que prêté temporairement pour une expo à Adelaïde. La coupole de la bibliothèque est magnifique, la collection de tableaux et d’ouvrages anciens aussi. Des photos d’époque des quartiers de Melbourne nous font penser que cette ville a vraiment un visage différent maintenant.

En rentrant à l’hôtel, je m’aperçois que mon portable n’est plus dans ma poche de pantalon. Je cherche partout dans la chambre et dans la chambre des parents, rien. J’appelle la réception pour leur demander s’ils l’ont vu ou tout du moins s’ils peuvent le faire sonner pour voir si je peux le retrouver plus facilement. Rien. Je descends alors pour le chercher dans les derniers endroits fréquentés ce soir là. A la réception, on m’appelle, quelqu’un l’aurait retrouvé ! Il s’agit en fait du Depot de tram de Preston, un conducteur l’avait ramené. Plus de peur que de mal mais quand même, se rhabiller en vitesse à 22h pour aller au Dépôt, ça fait mal !

11 mai – Des cadeaux pour tout le monde (Queen Victoria Market & Jardins botaniques)

Papa était trop fatigué pour nous accompagner ce vendredi au Queen Victoria Market. Avec maman, on prend le mini-bus direction le centre ville pour le QVM à la recherche de cadeaux à ramener en France. Une première tournée des marchands nous fait récolter des peluches, des tee-shirts, des boomerangs. Notre ventre commençant à crier famine. J’initie maman à l’art des sushis mais elle n’a pas l’air de bien apprécier puisqu’elle ne finira pas son deuxième saumon-avocat (qui sera d’ailleurs servi au repas du soir pour papa).
Après la frénésie du QVM, rien de tel qu’un peu de repos dans les jardins botaniques que décidément, maman a du mal à oublier ! On nourrit les poules d’eau avec nos trognons de pomme et de poire (et dire qu’il ne faut pas nourrir les animos). Pour terminer cette journée « marche ou crève », on rentre vers la ville en descendant la Yarra et en passant par les Alexandra Gardens où une série de concerts je suppose se prépare pour la Fête des mères célebrée en Australie le 13 mai.

12 mai – Wildlife en plein ville (les environs de l’hôtel & Lygon St)

Avant de prendre le déjeuner dans la chambre d’hôtel, on décide d’aller explorer par nous-mêmes ce qu’on m’avait annoncé comme « LE lieu pour voir des kangourous sans payer » soit l’Université de La Trobe à Bundoora, au nord de chez moi. Première difficulté : où aller ? On croise une étudiante qui nous dit que « parfois » on peut voir des kangourous en tournant à gauche au rond-point et en continuant tout droit, tout droit, tout droit…
Elle avait raison ! Quelques kangourous apathiques en pleine digestion qui ne veulent même pas se lever et poser pour la photo, snobant les touristes français. On aperçoit des wallabies derrière l’enclos des kangourous alors on fait le tour mais manque de pot, on ne peut pas les voir de plus près donc on sort de l’enceinte de l’Université direction le Preston Market, lieu de notre prochaine visite.

A la recherche de conserves de viande de kangourous (un cadeau pour mamie), nous arpentons le marché mais en vain, les Australiens ne savent pas faire ça !
Après déjeuner, nous partons en ville toujours à la recherche de cette fameuse conserve. On s’arrête à Myer qui, si ça existe, doit héberger ces produits rares. Dans le rayon de la nourriture de luxe, on demande, la réponse est non, pas de conserves de kangourous et la question parait même curieuse !
Nous nous rabattons sur un vase peint à la main –aborigène- qui n’a peut-être d’aborigène que le nom mais au moins, c’est pas de notre faute, c’est la vendeuse qui l’a dit (dixit papa).

Pour dîner, j’emmene la petite famille dans Lygon St en passant par l’Université de Melbourne malgré les protestastions de papa qui dit que ce n’est pas le bon sens pour se diriger dans Lygon St. Je laisse dire, moi je sais où je vais ! On s’arrête dans un resto appelé « Il Gambero ». Papa prend des Fettucine Piemontese (sortes de tagliatelles avec jambon, fromage champignons et crème), Maman prend un Veal Shnitzel (escalope milanaise et elle obtient même des spaghettis au lieu des frites en marchandant un peu) et de mon côté, je commande des spaghettis bolognaise-lardons. C’était délicieux. Comme nous sommes dans la rue des commerçants italiens, il FAUT finir le repas avec une glace ! Passion, vanille et chocolat, c’est le trio gagnant pour la famille Bernot.

Sur le chemin qui nous mène à l’arrêt du tram, nous traversons les Carlton Gardens. D’un coup, maman se retourne et dit « mais qu’est-ce que c’est ça papa derrière toi ? ». Des possums !! Plein de possums qui nous encerclent ! Ca mitraille avec les flashs des appareils photos. Leurs petites frimousses ne sont pas apeurées du tout et ils posent volontiers (en tout cas mieux que les kangourous). Papa réussit même à se faire « mordiller » le doigt par une de ces bestioles.

13 mai – Le plan foireux de Coco (Royal Botanical Gardens de Cranbourne)

Le programme était pourtant rodé pour aller jusqu’aux jardins botaniques de Cranbourne : un train + un bus (qui d’après les transports de Melbourne ne circule qu’une fois toutes les deux heures, autant dire, il ne fallait pas le râter !). Manque de pot, une fois arrivés à la gare, je demande au chauffeur du bus qui se trouvait là où l’on doit se diriger pour prendre le 795. « Ahh mais il ne circule plus depuis le 9 février, il n’y avait pas assez de monde dedans. Vous devriez prendre un taxi ». Bon… Le Mc Do n’est pas loin, j’entre et je demande si on peut nous appeler un taxi. 5 min plus tard, voilà notre chauffeur. Il ne met que quelques minutes pour nous amener à l’entrée des jardins mais à pied, ça aurait duré une éternité (surtout sous le caniard). Le chauffeur nous dépose à l’entrée mais il faut encore marcher pas mal pour rejoindre l’aire de pique-nique. On prend des chemins de traverse qui ne mènent nulle part. On longe le grillage pendant 1km et enfin, des cris, l’aire de pique-nique doit être proche..Oui, proche mais surtout pleine ! On cherche un autre endroit pour « poser un cul » comme dirait papa. Mauvaise pioche lors du premier arrêt : les pieds dans le marigo avec comme compagnons de route : les moustiques sanguinaires, tant redoutés par « notre papa chéri ». Après encore quelques minutes de marche, on quitte les marais et notre courage est récompensé par la découverte du seul banc à l’ombre avant un long, long trajet. Le long trajet en question nous amène à travers des collines avec des chemins de sable (ces tarés d’australiens amènent leurs gosses dans les poussettes jusque là !). Des eucalyptus partout, mais pas un koala ! Quelques photos prises sur une petite tour avec vue panoramique et on redescend vers l’Australian Garden.

L’Australian Garden c’est des conseils sur comment gérer l’eau dans ton jardin, quelles sont les plantes qui poussent dans le bush. Une reconstitution des dunes de sable rouge (telles qu’on peut les voir dans le centre de l’Australie) est assez bien faite. Mais par contre, ces tarés d’australien sont partout et papa les voit même en train de couper les feuilles, piétiner les plante-bandes…bref, aucun respect.

J’avais gardé le numéro de la compagnie de taxi pour avoir un chauffeur qui nous ramène à la gare de Cranbourne. Il est à l’heure dite devant l’entrée de l’Australian Garden. Nous arrivons à la gare avec 30 min d’avance. Maman n’est pas fatiguée et parle même d’aller faire un tour en ville à notre arrivée à Flinders Street. Papa ne l’entend pas de cette oreille (et d’ailleurs somnole une bonne partie du trajet).

14 mai – Koalas et crustacés (Healesville Sanctuary & Yarra Valley Wineries)

Ce matin là, je dois me lever plus tôt pour aller chercher la voiture que j’avais réservée pour notre petite escapade de 4 jours avec les parents. Contrairement à ce que l’on avait fait pour Pâques avec les filles, pas besoin d’aller jusqu’en ville pour ça, l’agence Thrifty de Preston fera l’affaire.
Je jette un coup d’œil en arrivant : pas de Mitsubishi. C’était la voiture que j’étais sensée avoir de par ma reservation. Le vendeur me dit que j’aurai une Hyundai Getz, la meme que celle de la Great Ocean Road ? Quoi ? Mais c’est pas possible, vous m’aviez promis une grande voiture (5 portes) sur la réservation. Mais non, vous aviez le modèle « Economy » et on peut vous donner n’importe quelle voiture dans cette catégorie… Alors je râle, je râle en bonne française et finalement, il me refile un Hyundai de la catégorie supérieure..non mais ! Et comme j’ai réussi à le persuader que l’erreur venait d’eux, il me fait une petite réduc de $18 sur le prix. J’ai aussi ajouter un jour de plus (vendredi), comme ça, j’amène les parents à l’aéroport et je rentre en voiture…plus pratique et même plus économique !

Après un ravitaillement au Safeway (sandwich, chips..), nous voilà partis pour le Healesville Sanctuary, premier contact pour maman et papa avec des vrais koalas et des kangourous pas sauvages du tout ! Il n’y a presque pas de barrière, juste une mince corde entre la vie sauvage australienne et nous ! Génial. Les kangourous sont nourris à 11h30 et la garde nous donne même quelques morceaux de carotte et de pomme pour que l’on nourrisse nous même ces charmantes bestioles. Les koalas sont encore endormis (20h par jour).
On établit notre campement pique-nique sous une tonnelle et heureusement, il s’est mis à pleuvoir quand on était à l’abri et ça s’est arrêté quand on a fini notre repas.
Après déjeuner, on visite les platypus, les iguanes et il faut déjà aller aux koalas pour rencontrer les gardes à 13h. Alors là, la révélation ! L’ours en peluche ne peut pas venir de l’ours mais du koala ! C’est une vrai peluche trop mignonne. La garde le met sur ses genous et lui fait des chatouilles, joue avec lui (comme j’aimerai être à sa place). Mais bon, ça va que la demoiselle koala était apprivoisé parce que parait-il, quand on en rencontre dans les forêt, il ne vaut mieux pas essayer de faire la même chose, sous peine d’être bien défiguré (ça a des griffes ces bestioles !).
Maman a tellement mitraillé qu’elle arrive à cours de péliculle photo ! Heureusement, le magasin de souvenirs est bien ravitaillé. On file ensuite aux reptiles puis à la présentation des wombats à 14h. Cette grosse masse pelucheuse qui était tapie au fond de son terrier, sort en fanfare dès qu’il entend la garde s’approcher. Là encore, on mitraille parce qu’il est vraiment TROP CHOU !

A 14h30, rdv pour le spectacle d’oiseaux de proie. Pour aller chercher leur nourriture sur le gant du présentateur, ils volent à ras de nos têtes, impressionnant. Manque de pot, il y avait une rangée de crânes chauves devant nous qui ont un peu gâchés les photos. On a même vu une démonstration d’un aigle utilisant savamment une pierre à l’aide de son bec pour casser une coquille d’œuf et manger son contenu…pas bête quand même et la force ne doit pas lui manquer !
On termine la visite par les oiseaux lyres que l’on entend plus chanter que se montrer aux visiteurs.

Après ça, direction un vignoble de la Yarra Valley sur le chemin de retour à Melbourne. Notre choix se porte sur Yering Station le long de la Melba Hwy, très connue pour abriter les meilleurs chais de cette région.
Pour avoir une dégustation gratuite, il faut presque mandier. Peut-être attendent-ils que tu achètes du vin pour te la faire faire, mais alors, comment savoir si tu ne viens pas d’acheter de la merde ? Finalement, nous achetons une bouteille de blanc (Chardonnay), une bouteille de rouge (Shiraz Cabernet). Sur le chemin de retour, maman veut voir où habite Franck, mon tuteur et ainsi voir où j’ai logé pendant les premiers jours.
En arrivant à l’hôtel, on entend un bruit de verre brisé. La bouteille de blanc vient de se répandre sur le sol, le sac à dos mal fermé à cause des bouteilles qui dépassaient a laissé s’échapper une bouteille. Allez, il nous reste encore le rouge :D

15 mai – Un petit pingouin, deux petits pingouins… (Philipp Island)

Le départ de l’hôtel est fixé à 9h. Encore un arrêt au Safeway pour le ravitaillement avant de partir direction Philipp Island. Le voyage est long, très long surtout lorsque l’on est à l’arrière (pensee pour maman). Après plus de 2h de route, nous arrivons enfin en vue du pont de San Remo. Philipp Island est juste en face. Notre premier arrêt est pour le Koala Conservation Centre où l’on passe bien une heure. On nous promet des passerelles pour observer de très près les koalas et finalement, les koalas sont très hauts et les seuls que l’on peut voir de près n’ont décidément pas envie de poser pour l’appareil photo ! Nous apercevons tout de même un wallaby en train de se ravitailler sous les eucalyptus, il se laisse même approcher et se dresse pour l’appareil photo.

Le second arrêt sera les Pyramidal Rocks où l’on fait la pause déjeuner. Nous sommes légèrement importunés par un groupe de gamins venus faire une rando-découverte.
Nous passons à proximité du circuit du grand prix de moto d’Australie. Rien de bien exceptionnel, des kangourous sont parqués derriere un enclos, histoire de rappeler aux visiteurs étrangers qu’ils sont bien en terres australes.

Après déjeuner, nous allons au bout de l’île pour aller aux Noobies et apercevoir des phoques. Malheureusement, les phoques vivent sur 2 rochers assez au large et donc invisibles à vue d’œil. Nous empruntons des chemins de randonnée tout en bois pour aller voir un blowhole (un trou dans la roche qui aspire les vagues et les recrachent dans un grand jet d’eau). Un autre chemin nous conduit sur la plage où l’on fait la provision de sable « pour les copines » et on trouve par la même occasion des éponges de mer naturelles.
Il est déjà près de 16h30, il faut se rendre à la Pinguin Parade. Nous attendons sur les estrades en pierre trempées pour être sûrs d’avoir une bonne place. Finalement, le choix était plutôt bon puisque même si les pengouins ne passent pas au ras de nos têtes, on peut les apercevoir (photos interdites). Ils sortent de l’eau par petits groupes pour se sentir plus rassurés et filent droit dans les dunes. Une fois la Parade terminée, le long du chemin qui nous amène vers la sortie, on peut les voir de très près puisqu’ils sont près de leur nid et attendent le retour de leur partenaire.

Le voyage de retour parait plus court mais il fait nuit et c’est fatiguant pour la conductrice !

16 mai – Retour en arrière dans le temps à Sovereign Hill (Ballarat)

Le trajet est aisé dans une campagne marquée par la sécheresse. Sur le chemin de Ballarat, Coralie signale qu’il y a un magasin qu’il ne faut pas louper, le Gold Shop. Résultat, les parents se laissent influencer par la vendeuse qui baragouine 2 mots de français et achètent pour $25 dollars de poussière d’or (qui ne sera même pas détectée par la suite au détecteur de métaux du musée de l’or de Sovereign Hill). Départ pour Sovereign Hill. Après s’être acquitté des droits d’entrée, on fonce vers l’aire de pique-nique afin de manger au plus vite et en voir le plus possible l’après-midi, les attractions les plus importantes étant fixées à des heures bien précises. Maman a oublié le jambon donc on se rationne pour midi. Heureusement qu’on a le morceau de cheddar pour papa et que Coco n’est pas trop friande de pain ! Coralie fait le planning, les parents n’ont plus qu’à suivre. Le planning par la suite ne sera respécté que pour une chose, la visite de la mine. Le trajet de 5 min en dilligence dans les rues de la ville est payant : $4 par personne ! On abandonne donc ça et on décide de faire les boutiques de Main St. On va réserver nos entrées à la mine (même si c’est $5 par personne). On assiste ensuite en vitesse à un coulage de lingot d’or à $50 000. Puis, vient l’heure de la bâtée. Coco récupère 2 petites paillettes d’or. Papa doit boire la bouteille d’eau afin de les stocker à l’intérieur. Au final, il ne restera plus qu’une paillette, maman l’a fait envolé sur son doigt qui battait l’air libre en attendant que papa finisse son litron. Coco râle un bon coup parce qu’on a paumé une paillette, ya toujours une couille ! Bon, on se rappelle qu’il en reste une, on a eu de pires moments.
La visite de la mine à 14h commence par une longue descente que papa n’apprécie guère. Je lui traduis que le mec qui nous fait faire le circuit dit qu’on n’aura pas à remonter la pente, papa est rassuré ! On tombe avec un couple de limougeots qui nous snobent et une chinoise complètement hystérique s’écrase sur le sac de papa, crabouillant nos chips. On entre dans la mine toute sombre, attention où on met les pieds. Papa a été particuluièrement marqué par la mine familiale récemment découverte. Pour remonter à la surface, nous avons eu droit à la virée en petit train ! En 5 min, on respirait à nouveau du bon air frais mais malheureusement pour papa, il fallait encore se taper la remontée par le chemin !!! A la sortie de la mine, Coco veut aller rechercher de l’or. Papa a les pieds « morts » comme il dit. Il va s’asseoir sur les bancs de l’aire de pique-nique. Avec maman, on va regarder la fabrication de bonbons et on ressort l’estomac vide, même pas une dégustation. Coco fonce après ça à la rivière pour récupérer de l’or. Heureusement que maman en a perdu une finalement, parce que la pêche a été plutôt bonne, près de dix paillettes sont sorties de la rivière :D

Sur le chemin de l’aire de pique-nique, on s’arrête dans une boulangerie pour acheter des croissants, une tarte à la crème et une pie de poulet. Papa est entouré de canard et le pain sec dans le sac de maman est vite dilapidé.
En rentrant à Melbourne, on passe sur le Westgate Bridge pour rejoindre le resto Thai « Hot Chili » à Ascot Vale, là où Alex m'avait emmené. On tombe dans les bouchons des sorties de boulot. La cuisine thai est « différente » de ce qu’on a mangé avant. C’est une cuisine intéressante. Seul hic de la soirée, les Aussies sont très bruyants. Service présent et souriant !

17 mai – Parc National de la Péninsule de Mornington

On prend la route de Hastings dans la Péninsule de Mornington. Direction ensuite la plage de Flinders où l’on s’arrête au Blowhole pour prendre des photos et aussi admirer les immenses vagues qui viennent s’écraser sur les rochers. Afin de trouver une aire de pique-nique au bord de l’océan, nous repartons pour le Cape Schank. Il faut même payer le parking pour entrer ($4,2) !! Mais ça valait le coup. D’une, on était tout seuls pour manger ce qui était bien agréable. Le confort était limité avec un déjeuner sur un rondin de bois avec quelques averses pour compagnie. Le déjeuner terminé, on fait le chemin le long de l’océan qui nous amène au bord d’une crique avec d’un côté l’océan et ses vagues déchaînées et de l’autre, un coin un peu plus abrité du vent.
Les vagues sont un peu plus faibles qu’au Blowhole mais on trouve quand même de belles éponges pour compléter notre collection commencée à Philipp Island. Des galets pour mamie sont aussi ramassés. Pour le chemin du retour, on décide de passer sur une partie de la route des stations balnéaires de la Péninsule : Rosebud, Dromana.

18 mai – Dernier jour à Melbourne

Lever matinal pour préparer les valises, repasser le linge, ranger les chambres, tout virer chez Coco et rendre la chambre 277 en bon état. Le programme de la journée : retourner au Queen Victoria Market et emmener papa chez le coiffeur. Maman a trouvé SON koala avec un petit dans les bras, un petit sur le dos et ses griffes « réelles », pas en feutrine. Une fois tous les cadeaux achetés, on accompagne papa chez MON coiffeur. Il s’est enfin décidé à y aller voyant bien que la dernière fois que je suis revenue de chez le coiffeur, je n’étais pas coiffée en punk !

Pour le déjeuner, nous sommes allés dans un autre resto thaï, donc vu la bonne expérience de mercredi soir, ça ne pouvait que plaire ! Et effectivement, c’était très bon.
Un petit arrêt dans les magasins de souvenirs pour voir si je peux compléter ma collection d’animaux miniatures : manque plus que le kookaburra, le pengouin, l’échidnée et le diable de Tasmanie. Papa était à la recherche de noix de macadamia mais c’était tellement cher ($7,50 les 140g) que finalement, on a abandonné. Notre prochain arrêt était dans un magasin de CD où papa a trouvé un album de Johnny Cash en concert et j’ai trouvé une compilation rock avec la fameuse chanson des « Men at work », Down under.

Il commence à pleuvoir sévère et on se réfugie au Sofitel pour admirer la vue depuis les toilettes. Papa ne va pas dans les toilettes des femmes parce qu’il voulait pas être surpris par une femme. Finalement, il n’aura pas de vue sur la ville comme on l’a eu nous dans nos toilettes. Il se consolera avec la vue depuis la salle du restaurant. En rentrant, on écrit nos mémoires pour la dernière fois et on met un point final à ce séjour australien de 15 jours qui a été, de l’avis de tous, très très bien réussi.

dimanche 27 mai 2007

Footy & Co


"Tu NE peux pas venir à Melbourne sans voir un match de footy" d'après les guides touristiques donc, bien sûr, j'ai emmené Nathalie pour son premier jour dans la "grand ville" au Telstra Dome, un des deux grands stades dédiés à la chose à Melbourne.

Le footy, c'est un mix entre le rugby, le soccer et le football américain. Tous les coups sont permis, on peut se taper dessus, nobody cares !
En résumé, une très bonne expérience sous un soleil de plomb. Carlton a perdu (sniff) contre Adelaïde.
Me suis consolée dans mon écharpe toute neuve, de Carlton bien sûr, achetée pour l'occasion.
En dehors de ça, j'en ai profité pour aller dans plein de restos que j'avais pas pu encore expérimenté pour cause de "solitude" (oui pas cool d'aller au resto toute seule) : les glaces italiennes, les pizzas à 4 euros, le mexicain qui me rappele tellement notre "repère" La Mordida à Madrid. Merci Natha d'être venue me rendre visite, j'espère que la visite guidée n'était pas torp mauvaise, un peu rapide parfois! J'espère que j'ai mérité ma nuit au Townsville Resort ! A très bientôt pour la visite des Whitsundays :D Ya qu'un seul paradis sur terre et on l'a trouvé. Viendez en Australie.

vendredi 25 mai 2007

Visites ? Vous avez dit visites ?

Non contente de ne pas mettre à jour mes vacances avec mes parents, j'en rajoute une couche avec les vacances (de 4 jours) de Nathalie à Melbourne.
Ca commence ce soir. Enfin, il faut encore que j'aille la chercher à l'aéroport. Hihi, et si je lui fais le coup de pas venir et qu'elle doive se débrouiller hein ? Non, je suis pas comme ça.
Autre nouvelle, je suis en train de préparer un megagenial voyage de 17 jours en juillet avec Fran, une ancienne collègue de Madrid qui vient me rejoindre pour un road trip de folie !! Tout est presque bouclé. L'itinéraire : Melbourne-Sydney-Brisbane-Whithsundays-Townsville-Cairns and back to Melbourne. Tout ne sera pas fait en campervan pour qu'on puisse quand même profiter des paysages. Bientôt plus d'infos.
Le 8 juin, je pars 3 jours en Tasmanie avec 3 amis. Il va faire froid mais c'est l'occaz de s'échauffer avant juillet !

Allez, vais à l'aéroport moi. Bisous

Berri, taste of fame

Désolée, je prends du retard sur le récit des vacances mais 1) ça va pas s'arranger ce week-end 2) ya d'autres choses qui se passent et 3) j'ai pas le temps le soir en rentrant et au boulot, encore moins !

Donc, aujourd'hui, on avait RDV au 10ème étage (comprendre le plus haut du batiment là où sont les beaux bureaux) pour la présentation du lancement de "Berri, taste of fame". Berri, c'est LA marque des jus de fruits de National Foods (NF). NF a donc lancé un grand jeu à travers toute l'Australie qui consiste à insérer des numéros dans les bouchons de jus de fruits, tu vas regarder sur le site internet pour voir si tu as gagné.

Mais le lot n'est pas n'importe quoi !! Un concert pour toi et 9 de tes potes à Dreamland (Gold Coast, Queensland) donné par les anciens Australian Idols (comprenez, nos candidats de "A la recherche de la nouvelle star").



Et le must de la présentation, c'est que 2 anciens Australian Idols étaient présents : Dean Geyer et Jessica Mauboy !! Waou, ya eu la queue pour des autographes (pour des frères-soeurs plus jeunes bien sûr...mouai, c'est ça, avoue que tu es fan !).


Enfin moi, je suis pas allée en demander parce que 1) Coralie, ils comprennent jamais comment ça s'écrit et 2) ce sont de parfaits inconnus en France (et de toute façon, ils veulent s'exporter aux US et pas en Europe).

Le site de Berri, taste of fame est remplis de petits jeux rigolos où tu peux "fabriquer" toi même ton propre Australian Idol !! J'ai pas testé mais je vous encourage à y aller, rien que pour faire monter leur audience.

mercredi 23 mai 2007

Film à la résidence...ou pas !

J'avais loupé le mois dernier "Happy Feet" alors je m'étais dit, le prochain film gratuit qu'ils passent à la résidence tu le loupes pas. Ce soir, c'était "Les fils des hommes", moins appétissant que le précédent mais bon, c'est gratuit alors...
La séance est prévue à 20h pile alors, pas question de trainer, le diner est rapide, hop, je prends la couverture Qantas et direction la salle de projection. J'entends claquer les portes de mes voisins, vite vite, je vais être en retard, tout le monde y est déjà.

Ohh, bah, ya personne on dirait. Je dois être en avance. 19h55, 20h, 20h05, toujours rien.

"Euh vous etes surs que c'est pas annulé votre film" que je demande à la reception "non, non".

Finalement, on a retrouvé le mec qui était en charge de lancer le film et j'étais bien la seule a être descendue de ma chambre pour le voir. Il insistait pour le lancer rien que pour moi mais euh..non, parce que si ça me plait pas, je vais me sentir obligée de rester quand même et puis comme j'ai dit, "I have got plenty of movies on my PC"...On m'y reprendra à essayer de se créer des relations sociales tiens !

samedi 19 mai 2007

Le (long) récit des vacances

5 mai : Un pique-nique qui tourne en squattage de centre-commercial (Melbourne Central & Jardins botaniques)
Tant pis, le temps à Melbourne, on ne peut jamais s’y fier. J’avais prévu un pique-nique dans les jardins botaniques, ça s’est fini sous de trombes d’eau au Melbourne Central (centre commercial) avec nos sandwiches.
L’après-midi, le temps est plus clément avec quelques éclaircies, on peut donc aller faire un tour dans les jardins en ayant pris le soin auparavant de faire une petite visite en tram dans la fameuse rue de « Chapel Street ».






















6 mai : Un petit tour à la plage ? (Brighton & St Kilda)

Dimanche, puisqu’il fait un peu plus beau, on décide d’aller faire un tour à la plage après le déjeuner. Première étape sur notre route : Brighton Beach que l’on rejoint en train en 30 min depuis Flinders Street. On ramasse des coquillages avec des trous pour faire d’éventuels colliers au retour en France, on prend des photos avec les petits bateaux, on se prend en photos tout court, on récolte du sable pour les copines parisiennes, le temps est superbe mais par contre l’eau est fraîche (on est quand même en mai, l’équivalent du mois de novembre européen. De mon côté, je cherche toujours ces fameuses petites cabines de plages toutes colorées qui ont l’air de faire la notoriété de Brighton mais en vain.
Finalement, nous les trouvons à la dérobée d’une petite crique en « remontant » vers la City. Ca valait vraiment le coup d’œil même si papa commence à fatiguer de marcher sur le sable qui est instable est donc potentiellement dangereux pour ses chevilles. La cabine numéro 73 a vu (au fil des ans je suppose), son identification s’effacée. Pas mieux pour la cabine 21 et la 94…décidément, pas de chance !

On reprend le train pour aller jusqu’à la plage de St Kilda, objet de notre prochaine visite de plage. Nous commençons à être un peu fatigués, pourquoi ne pas aller faire un tour dans Acland St là où sont regroupés les fameuses patisseries. Miamm, c’était vraiment bon (ils tappent un peu la masse mais que voulez-vous, c’est un lieu touristique). Maman réussi à entrer dans le Luna Park à quelques minutes de la fermeture en prétextant des photos et en expliquant « à l’italienne » (cad avec beaucoup de gestes) ce qu’elle veut faire. Après une virée au soleil couchant sur la plage de St Kilda à regarder les petits bateaux rentrer au port, nous terminons dans un fish&chips dans Acland St où j’ai même aperçu un « collègue » de National Foods qui n’a pas daigné me dire bonjour (moi non plus d’ailleurs).

7 mai – 9 mai : Le Red Centre australien / Uluru & Kata Tjuta
Départ de Melbourne à 8h55, arrivée 3h après avec 30 min de décallage horaire (léger quand même). Nous arrivons directement à l’aéroport de Ayers Rock, rien d'autre autour. La vue en arrivant sur Uluru et au loin les monts du Kata Tjuta est magnifique.

La voiture que l’on nous propose est quelque peu différente de celle que j’avais réservée initialement, c’est carrément la classe au dessus : Holden Commodore, 5 portes, automatique, belle, belle, belle.
Après un déjeuner emporté depuis le complexe hôtelier, on file déjà sur Uluru pour profiter du temps magnifique. On en fait le tour en voiture en faisant des arrêts réguliers pour marcher un peu.
C’est IMPRESSIONNANT. C'est GROS. C'est BEAU. On se sent tout petit petit petit petit petit. Les photos parlent vraiment d’elles-même. Il ne faut pas grimper sur Uluru. Les Aborigènes n'aiment pas ça et puis c'est dangereux, tous les ans, plusieurs personnes sont gravement blessées voire meurt en essayant de l'escalader (généralement accident cardiaque car la pente est raide ou chutes).


En rentrant à l’hôtel, une petite tête dans la piscine s’impose, il fait 30°C. Le soir, nous avons un dîner dans le désert, le « Sounds of Silence ». Mondialement connu, LE passage obligé quand tu viens ici (et que tu as aussi un peu de sousous !).

On assiste au coucher du soleil depuis une dune avec champagne et petits fours dont crocodile (miamm un délice). Finalement, le temps magnifique a déjà viré au gris et on aura même quelques gouttes lors du dîner. Au programme, un grand buffet avec des spécialités australiennes et je me transforme pour le reste de la soirée en traductrice pour la famille.
Papa sympathise avec un touriste allemand qui parle quelques mots de français. Nous sommes à la table avec eux et trois australiennes, l’occasion pour moi d’améliorer encore un peu plus mon anglais qui je dois bien le reconnaître, est en très bonne voie de progression.
Un joueur de didgeriddoo nous explique son instrument, ses origines, comment en jouer et en joue bien sûr. Nous avons aussi droit à une leçon sur le ciel et les étoiles agrémentée de contes aborigènes que d’ailleurs nous voyons très peu au court du séjour. Nous rentrons tous à l’hôtel après une merveilleuse soirée vers 22h.

Le lendemain, le temps de nous remettre de notre dîner de la veille, nous partons pour Kata Tjuta, la deuxième grande attraction après Ayers Rock, certains disent même que c’est plus impressionnant. Le temps est toujours gris mais la visite reste superbe : marche dans la Vallée des Vents, deuxième marche dans la Walpa Gorge. A l’improviste, nous tombons sur une colonie de têtards qui baignent dans un petit ruisseau en plein milieu de la formation rocheuse. Après une bonne journée au Kata Tjuta, nous décidons de retourner à Uluru pour assister au coucher du soleil. Nous passons avant dans le centre culturel aborigène (sans aborigène) qui nous explique au travers d’une exposition, les quelques règles du code aborigène.


Malgré le temps gris, on a tout de même pu observer un léger changement de couleur du rocher, merci la petite trouée de soleil dans les gros méchants nuages…ça valait vraiment le coup d’œil. Le soir, c’est BBQ australien où tu te fais cuire toi-même ta viande et tes patates, c'est tellement plus rigolo ; l’ambiance est vraiment sympa avec musique country, de quoi ravir maman. On fait déjà quelques achats cadeaux : 2 boomerangs (des vrais).

Tout cela nous amène à mercredi, jour du départ où l’on retourne à Uluru pour voir le lever du soleil. Malheureusement, nous avons moins de chance que la veille puisque là, aucune éclaircie miracle n’est venue récompenser les contemplateurs. A 12h, c’est déjà l’heure de repartir pour l’aéroport. Le vol nous conduit jusqu’à Sydney puisqu’il n’y avait pas de vol direct pour Melbourne. Dans l’avion, je m’aperçois que l’on n’a pas ramené nos blousons, restés dans la penderie à l’hôtel. Il faisait tellement chaud sur place qu'on n’y a plus pensé. J’en parle aux hôtesses qui essaient d’élaborer un plan « on retourne à Ayers Rock demain, on peut les ramener à Sydney…ensuite, faut venir les chercher à Sydney » sachant qu’on ne restait pas à Sydney parce que le vol pour Melbourne était juste après avoir atterri. Finalement, je décide d’appeler l’hôtel à notre arrivée à Sydney. Personne n’a rapporté 3 blousons, ils regarderont le lendemain matin (ils m’appelleront finalement pour dire qu’ils ont bien trouvé nos affaires). Pff, c’est vraiment con, ça vient un peu tâcher les vacances.
En arrivant à Melbourne et en déballant les valises, on s’aperçoit que les 2 boomerangs ont disparu : volés dans les bagages. Alors là, c’est le pompon qui me fait exploser, me faire ressentir à quel point je ne me plais pas ici, que j’ai envie de rentrer en France avec papa et maman. C’est dur mais peut-être n’est-ce que l’histoire d’une journée et le moral va remonter ? (désolée j'ai de superbes panoramas mais Blogger ne veut pas me les accepter).

La suite des aventures prochainement avec la suite des visites à Melbourne et le road trip dans le Victoria.